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« L’épanouissement au travail signifie, avant tout, s’accomplir pleinement dans ses tâches quotidiennes. Je pense que l’on ressent de la satisfaction, lorsque l’on trouve du sens et de l’intérêt dans ses missions. » Paul de Monchy, fondateur et CTO de Spideo

Suite à notre étude d’octobre 2014 sur l’épanouissement des développeurs, nous avons souhaité donner, cette fois-ci, la parole à nos entreprises partenaires. L’idée, faire un tour d’horizon sur les us et coutumes des entreprises tout en prenant la température sur une thématique plus que d’actualité !

1/Pourriez-vous me donner votre définition de l’épanouissement au travail dans votre société ?

Chez Spideo, l’épanouissement au travail signifie avant tout s’accomplir pleinement dans ses tâches quotidiennes. Je pense que l’on ressent de la satisfaction, lorsque l’on trouve du sens et de l’intérêt dans ses missions. D’ailleurs dans notre société, la matière première, traitée par les développeurs, est un film, une série, ou un programme de télévision. Cet ingrédient principal est vraiment stimulant pour eux. Ensuite, si l’on se penche sur l’aspect métier, le développeur va pouvoir s’épanouir dans la création d’algorithmes de recommandation innovants sur des contenus média. Cela va occasionner la découverte et la prise en main de nouvelles technos (Java 8, Cassandra, Kafka, MongoDB, AWS, …) qu’il pourra mettre en application dans son travail quotidien. Enfin, je pense que l’épanouissement au travail passe également par l’utilisation des best practices de l’agilité, notamment par l’autonomie et la responsabilisation. Typiquement, nous utilisons chez Spideo le Kanban, qui a fait ses preuves.

2/ Dans votre entreprise, quels sont les 3 paramètres sur lesquels vous êtes très vigilant pour garantir l’épanouissement de vos collaborateurs ?

– La communication interpersonnelle : nous veillons à ce qu’il n’y ait pas de non-dit. Ces derniers ont tendance à créer une frustration, capable d’altérer l’ambiance d’une équipe. Aussi, nos développeurs doivent être en capacité de s’écouter, se respecter et de partager leurs idées.

– L’interaction entre les différents métiers : chez Spideo, le produit n’est pas uniquement technologique. En effet, aucun algorithme de recommandation de contenu ne peut être conçu sans une collaboration entre les développeurs et les analystes audiovisuels. Cette double expertise nous permet de concevoir des services, qui maintiennent un fort niveau de confiance avec nos clients. Travailler avec d’autres profils est très enrichissant pour les développeurs et insuffle une très bonne ambiance au quotidien ! Cela leurs permet également de s’ouvrir sur la connaissance des médias, du cinéma, etc.

– La formation entre développeurs : nous organisons plusieurs fois par mois des points techniques pendant lesquels un développeur va enseigner, sous forme de formation très pratique, une techno découverte dans le cadre de son travail. L’idée : en faire profiter l’ensemble du collectif ! Il y a une vraie notion de partage, où chacun va pouvoir accompagner l’autre dans la prise en main de technos.

3/ Quelle action, visant à développer l’épanouissement de vos collaborateurs, souhaiteriez-vous mettre en avant aujourd’hui?

Nos clients sont des opérateurs de vidéo à la demande, type CanalPlay, des chaines de télévision, comme Arte, et des opérateurs qui proposent des services de télévision, tel que Bouygues Telecom avec sa box Miami. Ils ont régulièrement des besoins d’évolutions et des idées qui peuvent nous permette de faire progresser nos produits.  Nous faisons en sorte qu’aucun développeur ne soit éloigné des préoccupations clients. Pour ce faire, nous avons mis en place un système de point de contact, responsabilisant chaque développeur sur la relation technique avec au moins un client. Par cette actions nous voulons responsabiliser le développeur sur des priorités clients et encourager sa pro-activité. Il peut alors accompagner véritablement le client pour les prochaines évolutions d’un moteur de recommandation. Cette relation apporte au développeur un aspect plus concret à son travail au quotidien. Et puis, il est toujours plus intéressant de choisir ce que l’on va produire par la suite.

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  • Nico Casel dit :

    « nous organisons plusieurs fois par mois des points techniques »
    => Bien vu, c’est si rare et pourtant si important ! Surtout à ce rythme (plusieurs fois par mois), peu de managers y sont favorables, car ils considérent son ROI comme trop incertain.

    « Par cette actions nous voulons responsabiliser le développeur sur des priorités clients et encourager sa pro-activité. Il peut alors accompagner véritablement le client pour les prochaines évolutions d’un moteur de recommandation »
    Présenté ainsi, c’est valorisant. Toutefois, il est possible d’avoir l’inconvénient du « mutli-casquettes » qui nuit à la qualité du métier piroritaire : en faisant office de support client façon « helpdesk », puis d’architecte / AMOA quand « accompagner le client » se traduit par formalliser ses besoins en termes techniques (et même « business owner » pour du fonctionnel / métier !), il reste peu de temps et d’énergie pour le développement 🙂
    Et je pense que cette « caricature » correspond tout de même au quotidien de nombreux « dévleoppeurs ».

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