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Hello !

Voici un nouvel article de l’équipe JobProd, un chouïa en retard … Dans ce billet, vous en saurez plus sur nos secrets de sélection des développeurs, nos astuces pour repérer les très bons des bons et des moins bons 🙂 Et surtout sur notre définition d’un bon développeur !

En mars dernier, je vous avais révélé dans un article les recettes de notre sélection de startups. Notre particularité et coeur de métier étant avant tout de sélectionner des entreprises à dimension humaine parce qu’il y fait bon travailler pour un développeur, un article sur ce sujet s’imposait. En effet, à partir d’entretiens Skype réalisés avec des salariés de chaque entreprise, nous explorons de nombreux critères qui nous aident à repérer si une entreprise va permettre ou pas à ses développeurs de s’épanouir techniquement et humainement. Mais, nous sélectionnons aussi nos développeurs … et je ne vous avais pas encore expliqué comment !

Alors, comment repérer un bon développeur et comment JobProd sélectionne ses développeurs ? 

Voici les 5 principales qualités d’un bon développeur, selon JobProd. 

1- Technique. Un bon développeur est bon, tout simplement. 

Les compétences techniques d’un développeur ne sont pas forcément évidentes à cerner parfaitement. Chez JobProd, notre objectif est de sélectionner des candidats à partir de nos tests techniques informatiques en ligne ET d’exercices d’écriture de code. Nos QCMs comportent par définition des questions fermées et les exercices que nous proposons se réalisent en temps libre et permettent aux développeurs d’exprimer leur créativité technique ! Ils sont donc complémentaires.
Pour avoir une évaluation technique de qualité, il est important de proposer au développeur une évaluation adaptée à ses compétences techniques et de lui laisser l’opportunité de créer quelque chose, de pouvoir prendre le temps d’utiliser, d’organiser et d’enrichir ses connaissances pour arriver au résultat demandé.

2- Curiosité. Un bon développeur s’informe et partage ses connaissances. 

Etre un bon développeur implique souvent d’être curieux, de se tenir informé des évolutions des technologies qu’on utilise et des évènements et actualités liées à celle-ci. Sur ce point, JobProd peut être utile, nos ambassadeurs, Eric et Nicolas, recensent régulièrement les évènements geek à venir et aident les développeurs à tenir à jour leur agendas d’apéros, startup weekend, hackathons et autres réjouissances pour geeks ! L’idée du partage des connaissances est importante pour un bon développeur, il va chercher les bonnes infos et best practices qui lui manque et fait aussi profiter aux autres des siennes 🙂

Concrètement, un bon développeur communique. Il partage sur des forums, GitHub, Twitter ou encore sur son Blog perso ses dernières trouvailles et astuces en programmation. Il est d’ailleurs souvent un bon communiquant et s’intègre facilement dans une équipe.

3- Passion. Un bon développeur est un amoureux du code et s’implique. 

Les développeurs sélectionnés par JobProd sont avant tout des passionnés. L’informatique en général, coder, développer, bidouiller sur son ordi sont autant de domaines qui le passionnent. De par ses compétences, il a accès à tout un univers que peu comprennent, il en a conscience et c’est aussi ça qui l’attire. Pour vous faire une idée, n’hésitez pas à regarder en live l’histoire de Ludo, un vrai développeur geek, sur la home JobProd 🙂 Vous verrez mieux en quoi être développeur n’est pas un simple métier, mais beaucoup plus !
Souvent, les développeurs avec qui je réalise des profils vidéos (cf. notre GeekBase) me disent s’investir beaucoup, se donner « à fond » dans leurs projets car réussir à développer une application de qualité est non seulement leur boulot mais aussi un véritable défi pour eux !

4- Rigueur. Un bon développeur est précis et organisé. 

Réaliser un projet en développement informatique nécessite de la rigueur. Un bon développeur ne fait les choses au hasard, son code n’est pas « bâclé » mais réfléchi et précis car la pérennité de son application est un facteur essentiel. Les développeurs JobProd me disent souvent qu’écrire un code propre, maintenable et viable est un paramètre essentiel dans leur travail. Cela demande d’être attentif, rigoureux et organisé car il y a aussi des contraintes de temps et de délai. Je pense qu’un bon développeur peut difficilement s’épanouir au sein d’une entreprise qui ne met pas en avant le critère de la qualité de son travail, et ne lui laisse pas l’opportunité d’intégrer ce paramètre à son travail. C’est d’ailleurs un de nos critères lorsque nous sélectionnons une startup.

5- Recul. Un bon développeur sait sortir la tête du guidon. 

Enfin, un bon développeur est aussi capable de vulgariser son discours, d’expliquer aux plus novices son travail. Bien sur, il est difficile de faire comprendre aux non-développeurs toutes les spécificités de son quotidien – je discute avec beaucoup de développeurs, comprend (plutôt) bien leur langage mais il y a encore des choses qui m’échappent ! Mais les bons développeurs savent se mettre à la place de l’utilisateur car, dans leur travail, c’est une qualité essentielle pour être compétent. Ils savent anticiper les questions des utilisateurs, les éventuelles problématiques auxquelles ils sont confrontés en utilisant leur application et savent aussi y répondre.

Les bons développeurs ont bien sûr d’autres qualités, « éléments » moteurs d’un travail en équipe, ils sont à l’écoute et ont un bon relationnel. Ils sont aussi persévérants, dynamiques, autonomes et savent prendre des initiatives, … Je m’arrête là car le but n’est pas de les faire rougir 🙂

Si vous voyez d’autres qualités principales pour un bon développeur, le débat est ouvert 🙂
N’hésitez pas à commenter cet article !

Bonne journée et à bientôt.

Hélène

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Rejoignez la discussion 8 Commentaires

  • MathRobin dit :

    Salut !

    Dans l’essentiel, je suis d’accord. Sauf pour le premier point qui n’est pas une exigence à mon sens. Evidemment, un mec compétent est important, mais si il réunit les 4 autres qualités sans être compétent (par manque d’expérience finalement), il le sera très vite.

    Autre question concernant ce premier point. Vous parlez des tests techniques, bon ça c’est très bien, et malheureusement encore trop rare. Mais en regardant la liste des technos mises en avant, je vois les logos de PHP, .Net, Ruby ou encore Java. Et NodeJS. Pas JavaScript. Ce qui est différent. D’un coté vous avez des langages, de l’autre un outil (pour vulgariser). Il n’y a pas de test pur JS ou est-ce juste une erreur d’interprétation de ma part ?

  • JobProd dit :

    Bonjour Mathieu,

    Merci pour votre commentaire.

    Je suis d’accord que le premier point n’est en aucun cas rédhibitoire ! Un développeur avec peu d’expérience, qui a ces 4 autres qualités et qui a une forte capacité d’apprentissage est un bon développeur 🙂

    En ce qui concerne nos tests techniques, nous n’avons pas encore de test JavaScript pur, vous avez raison. Celui-ci est encore en cours de test, il ne devrait pas tarder.
    Pour les autres technos, nous avons comme projet d’étoffer au plus vite notre plateforme de tests et d’y intégrer rapidement d’autres tests. La sélection de nos entreprises et la possibilité pour nos développeurs de rencontrer facilement des entreprises ciblées par rapport à leurs attentes est notre coeur de métier, mais les tests techniques sont aussi très importants, merci donc pour votre retour !

    Bonne journée et à bientôt.

    Hélène

  • Fabien dit :

    Seulement, y a un truc qui me dérange dans l’article.
    Le paragraphe sur la passion. C’est vrai, la grosse majorité des développeurs adorent passer leur temps à peaufiner un code, à coder leurs propres applications, et ça souvent depuis longtemps. C’est surtout vrai pour les développeurs web qui peuvent très facilement coder des sites pour leurs amis/connaissances (alors qu’on ne m’a jamais demandé un logiciel). Seulement mettre cette passion en avant a plusieurs effets néfastes pour le développeur.
    De nombreuses entreprises utilisent ce critère pour sous-payer leurs développeurs avec la phrase récurrente des managers/responsables « Mais vous aimez coder, vrai?. Vous faites le métier de vos rêves? Alors pourquoi vous demandez une augmentation de salaire pour un travail qui vous plait, alors que d’autres font des métiers terribles à l’usine. »
    De plus, certaines entreprises n’auront peu ou pas de scrupules à vous faire travailler plus lors de périodes de gros rush sans compter les heures supplémentaires (certaines font même dormir des employés dans l’entreprise avant d’importants jalons de projet).
    Bien sûr, peu de managers se comportent comme ça, mais il est important qu’en tant qu’employé, le développeur refuse ces méthodes et/ou négocie son salaire comme les autres.

    Sinon, bon article Hélène 🙂

    • Ileyasse dit :

      Je suis d’accord avec Fabien!!!

      Beaucoup d’entreprises jouent sur ce créneau et font croire au développeurs qu’ils ont de la chance de faire ce métier…
      Il y aussi certains développeurs qui sont tellement passionés qui oublient le côté business et tout ce qui va avec…

      Je dis donc aux développeurs : Cessez de vous faire arnaquer et revaloriser votre métier! car je ne le répéterai jamais assez le métier du développeur est trés dévalorisé en France…

  • Guruumeditation dit :

    Encore une question de journalistes ! Un mauvais développeur, on lui file un projet et il code. il code, il code. Un bon développeur, on lui file un projet et…il code, il code…mais c’est un bon développeur.

  • Nico dit :

    100 % d’accord avec vos 5 points, mais il manque pourtant un aspect hyper important selon moi :
    – un « bon développeur » … NE doit PAS être « trop fort » (*)

    … je m’explique … juste une petite anecdote avant : j’ai eu un prof de math tellement « fort » … qu’il n’avait probablement jamais eu de difficultés dans son parcours scolaire. Du coup, il lui était très difficile de se mettre à la place de ses élèves et de les amener à progresser. Les meilleurs profs sont probablement ceux qui en ont arraché (un peu) pour comprendre la démarche d’apprentissage.

    … pour revenir au sujet … quelqu’un de « trop fort » risque de concevoir une application hyper orienté-objet, avec héritage multiple et définitions d’interface à ne plus finir (et là je sens que je vais me faire troller ;-). Il la « maitrisera » à 100%, no problemo jusque là …. mais il y a de fortes chances qu’il ne sera pas toujours là pour la faire évoluer, la maintenir, et qu’il devra déléguer à d’autres certains développement.

    Comme « startup », vous pouvez courir après le Saint Graal et chercher uniquement les meilleurs « talents » du marché (ceux que tout le monde s’arrache) … mais de façon plus réaliste, votre équipe sera probablement composée de profils variés. Vos vrais « bons » développeurs seront ceux qui pourront concevoir des applications simples, faciles à débuguer, faciles à comprendre par de moins bons qu’eux !

    (*) Et pour nuancer mon propos, un « bon développeur » peut être très « fort » techniquement, mais il ne sera vraiment « bon » que s’il peut faire « simple » (pour les autres !)

  • Un bon informaticien est celui qui travail en équipe et non tout seul. Un bon informaticien est celui qui quand il a fini un travail, ne perd pas son temps à amélioré ce qui ne sert à rien mais est capable de s’adapté et peut passer à autre chose. Un bon informaticien est celui qui est capable de revenir sur un développement effectué plusieurs années auparavant pour effectuer des modifications.

    Un bon informaticien est celui qui travail pour les autres et non pour lui.

  • Hassania dit :

    https://promel.fr/
    C’est tout l’intérêt d’être entouré, lors d’un processus de recrutement, par des experts métiers qui connaissent leur sujet. Ne pas se tromper dans le sourcing et éviter lorsque cela est possible de faire appel à des processus automatisés sont deux composantes clés. Mais je pense que, la meilleure arme qui fera la différence, sera encore la capacité du recruteur à sélectionner et à juger le candidat, mais aussi réussir à faire bouger son réseau pour mieux trouver la perle qui convient. Qu’en dites-vous ?

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