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Vous êtes 832 développeurs, lead développeurs, experts techniques, architectes (etc) à avoir répondu à notre sondage sur le moral des développeurs en 2017 en une semaine.
Ce baromètre vous en dit clairement davantage sur ce qui vous importe le plus pour cette année 2017 : environnement de travail, salaire, reconnaissance de vos collègues, craintes concernant l’avenir…
Bref, focus sur les grandes tendances 2017 dans les métiers de l’IT !

Développeur freelance ? c’est par ici !

Avant-propos : quelques données sur le panel interrogé

  • Sexe : 11,6% sont des femmes, 88,4% des hommes
  • Age moyen : 30 ans
  • Lieu de travail: 50,5% travaillent en Ile-de-France et 49,50% en province (principalement en région Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Pays de la Loire, Bretagne et Aquitaine).
  • Expérience professionnelle moyenne : 6 ans 1/2 –  A noter que 65,5% du panel ont entre 1 à 9 d’expérience, les 34,5% restants ont une expérience professionnelle supérieure, comprise entre 11 et 22 ans.
  • Les postes occupés par le panel :

. 63,7% sont développeurs
. 15,8% se disent lead développeurs
. Les 20,5% restants reprennent différentes populations : Admin sys, Architecte, Chef de projet, Consultant, DevOps, Directeur technique, Expert technique, Intégrateur, etc. A noter que ces derniers ne représentent pas des échantillons assez significatifs pour que l’on puisse en tirer de réelles tendances par métier.

  • Le type d’entreprise fréquenté par la population étudiée :

. 43,1% travaillent chez un éditeur de logiciel
. 26,1% en SSII/Cabinet conseil IT
. 13,3% pour un site internet
. 11,7% pour une web agency
. 5,9% pour une DSI, dans un autre secteur que celui de l’IT

1. Le critère n°1 des développeurs pour être heureux en 2017 : un environnement de travail agréable

L’environnement de travail devient la préoccupation numéro 1 des développeurs en 2017 pour être heureux dans leur job. Ce critère a dépassé le challenge technique, qui était en 2016 à la première position avec 22,5% des votes. Actuellement il arrive bon troisième (16,8%), précédé par la qualité de l’équipe technique dans laquelle évoluent les membres du panel (19,5%).
Aussi, voici les 4 évolutions majeures entre 2016 et 2017, reprenant les degrés différents de priorité par critère pour être heureux dans son job:

  1. Un environnement agréable de travail : 23,2% en 2017  VS 17,2% en 2016 (+6%)
  2. La qualité de l’équipe tech dans laquelle j’évolue : 19,5% en 2017 VS 10,7% en 2016 (+8,8%)
  3. Le challenge tech : 16,8% en 2017 VS 22,5% en 2016 (-5,7%)
  4. Le salaire / les avantages : 7,9% VS 7,9% en 2016 (ex aequo)

Une chose est sûre, les principaux critères de bonheur déterminés l’an passé sont les mêmes. En revanche, les avis ont évolués quant au poids que représentent ces dernier dans la balance.
Enfin si on se penche vers la principale typologie représentée par cette étude, on constate que les développeurs pensent que les 3 critères les + importants pour leur bonheur sont :

  • à 28,1% un environnement agréable de travail, (+4,9 par rapport à la moyenne)
  • à 19% une super équipe, (-0,5% par rapport à la moyenne)
  • à 15,7% du challenge technique (-1,1% par rapport à la moyenne).

Selon les tech, les web agencies proposent un meilleur environnement de travail

Nous avons demandé à notre panel de mesurer, via une note entre 1 et 10, leur satisfaction quant à leur environnement de travail qui est, rappelons-le, le critère numéro 1 des informaticiens pour être heureux dans leur job en 2017. Voici ce que nous avons pu en déduire, en croisant leurs notes respectives avec les entreprises dans lesquelles ils sont individuellement :

Les éditeurs de logiciel talonnent de près (6,9/10) les web agencies (7/10), pour ensuite laisser place à « un peloton de fin », dont les notes sont relativement proches :

  • 6,5/10 pour les sites internet
  • 6,4/10 pour les SSII/ Cabinet conseil IT
  • 6,3/10 pour les DSI

2. Un développeur sur deux se dit encore mal payé en 2017

Cette information fait échos aux études précédentes que nous avons réalisées chez JobProd. D’ailleurs en 2016, deux informations se répartissaient néanmoins de façon différente : 22,4% se disaient pas du tout bien payés (VS 10% en 2017), quand 32,9% se disaient pas vraiment bien payés (VS 40% en 2017).

A noter également qu’en 2016, 6,6% des professionnels de l’IT se disaient très bien payés. Ce score recule, puisque seulement 5,8% des votants l’ont affirmé cette année.

1 développeur sur 5 déclare le salaire comme le critère lui faisant le + défaut en 2017 pour être heureux dans son job

Le management de qualité est aussi un des critères qui fâchent, puisque 14% des sondés pointent du doigt ce critère comme manquant dans leur quotidien professionnel, suivi de prêt par le challenge technique à 13,7%. 
Voici le schéma reprenant l’ensemble des critères proposés ainsi que la répartition des votes des sondés pour bien comprendre quels critères pêchent cette année et quel poids ils ont dans la balance en 2017 :

 3. 80% des tech aiment la stack technique de leur entreprise

Pour compléter ce score, nous remarquons que les sondés disant aimer beaucoup la stack technique notent leur épanouissement technique à 8,3/10 VS la moyenne de satisfaction des sondés à propos de leur épanouissement technique s’élevant à 6,5/10. L’affinité du développeur avec la stack employée par son entreprise favorise donc sensiblement son épanouissement technique.

Les développeurs se sentent plus épanouis techniquement chez les éditeurs de logiciel

Une fois que nous avons pris conscience du degré important de la stack dans l’épanouissement technique du professionnel de l’IT, nous avons souhaité aller plus loin en recoupant deux entrées demandées aux votants :

  • La note située entre 1 et 10 évaluant leur degré d’épanouissement technique
  • Le type d’entreprise dans lequel ils sont actuellement


On remarque une nouvelle fois que les éditeurs de logiciel et les web agencies se trouvent en première position.

Par ailleurs et pour aller un cran plus loin, on constate facilement dans l’étude que les lead développeurs sont plus épanouis techniquement que les développeurs cette année : les lead notent leur épanouissement à 6,7/10 vs 6,3/10 pour les développeurs.

4. Un développeur sur deux se sent plus heureux en 2017, par rapport à 2016

En 2016 ils étaient 25,3% à se dire plus heureux qu’en 2015. Cette année, nous rencontrons une forte hausse du côté du moral des développeurs puisque 50% disent se sentir plus heureux dans leur job par rapport à l’an passé. Cette forte hausse est en lien avec la récente étude réalisée par l’Insee exprimant que le moral des français a atteint son plus haut niveau depuis 2007 !
A contrario ici, rappelons que 27,9% des développeurs disent ne pas avoir vu la différence entre 2016 et 2017, quand au contraire 22,1% disent clairement ne pas se sentir plus heureux par rapport à l’année passée.
Rentrons  à présent davantage dans le détail en regardant, sous divers angles, l’attache que nourrissent les développeurs pour leur entreprise actuelle :

A. Plus de 85% des développeurs se disent satisfaits de leurs amplitudes horaires


Par ailleurs et en complément, on constate aussi que plus de 7 développeurs sur 10 se déconnectent « bien » voire  » très facilement » après leur journée de travail.

B. Les développeurs se sentent plus reconnus dans leur univers personnel que professionnel

Le résultat est sans appel : 56,3% des développeurs se sentent reconnus dans leur job VS 81,6% dans leur environnement personnel. Cette donnée est certainement à recouper avec d’autres critères (comme le salaire), mais toujours est-il les développeurs se sentent plus reconnus dans leur univers personnel que professionnel.

C. Près d’1 tech sur 2 partira de son entreprise avant d’y connaitre une évolution professionnelle

  • 47,4%  pensent partir de leur entreprise avant d’avoir pu bénéficier d’une évolution professionnelle.
  • 20,5%, soit plus de 2 dev sur 10, n’ont quant à eux aucune visibilité quant à leur avenir professionnel.
  • Enfin 32,1% pensent bénéficier d’une évolution dans leur société avant d’en partir.

Si nous recoupons ces résultats avec le type d’entreprise des profils tech du panel interrogé, on constate que ce sont les profils techniques travaillant en SSII qui bénéficient le moins de visibilité quant à leurs opportunités de carrière possibles. En effet 22,4% de ces sondés déclarent ne pas savoir s’ils pourront bénéficier d’opportunité professionnelle au sein de leur entreprise.

Aussi, nous avons croisé ces scores avec le niveau de satisfaction des tech au sujet des potentielles évolutions de carrières :

Ainsi plus de 6 développeurs sur 10 sont dubitatifs ou mécontents quant à l’évolution de carrière possible dans leur société :
  • 28,9% ne savent pas actuellement si ces évolutions leurs conviennent ou leurs conviendraient,
  • 33,2% ne trouvent pas ces opportunités internes satisfaisantes.

D. Presque 25% des tech craignent pour leur salaire et leurs possibilités d’évolution de carrière dans le futur

Quand 28,9% des développeurs ne craignent rien en particulier en travaillant en France, les 71,1% ont des craintes diverses quant à leur avenir professionnel en France. Retour sur les différentes épées de damoclès pointées du doigt par les développeurs :
Enfin, si nous nous tournons uniquement sur les profils de développeurs, voici le top 5 de leurs réponses :

  1. 24,8% ne se sentent pas menacés (-0,1% par rapport à la moyenne)
  2. 12,4% craignent pour leur salaire et avantages (-2,9% par rapport à la moyenne)
  3. 10,7% pour leurs possibilités d’évolution de carrière (- 1,2% par rapport à la moyenne)
  4. soit à égalité avec le challenge technique valorisé à 10,7% également (+1,8% par rapport à la moyenne)
  5. 7,4% les amplitudes horaires (+1,1% par rapport à la moyenne)

En conclusion, voici les grandes tendances 2017 à retenir sur le moral des développeurs

  1.  Un environnement de travail agréable est le critère numéro 1 des développeurs pour être heureux dans leur job
  2.  Un développeur sur deux estime être mal payé en 2017 (comme en 2016)
  3.  Un développeur sur deux se sent plus heureux en 2017, qu’en 2016
  4.  Les développeurs se sentent plus reconnus dans leur environnement personnel que professionnel
  5.  Plus de 7 développeurs sur 10 ont des craintes diverses quant à leur avenir professionnel : salaire et avantages, évolution de carrière, qualité du challenge technique proposé, management…

 

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